D'habitude les héros des animés japonais sont des garçons, d'habitude on y croise des ninja, d'habitude l'histoire s'étale sur des dizaines d'épisodes répétitifs... Bien sûr on ne peut pas généraliser, mais une chose est sûre : Claymore est un animé hors normes !

- Claymore -

Titre original: Claymore
Dates de production: 2007
Studio : Madhouse Studios
Genres: Action, aventure & fantastique
Époque : Médiévale (autour du XIVème siècle)
Auteur : Norihiro Yagi
Durée : Épisodes de 23 min.

• Claymore.. voyage dans le Moyen-Age occidental
  

La vie au Moyen-Age n'est pas de tout repos, un danger plus grand que les brigands menace les humains : les Yomas, des êtres démoniaques se nourrissant des entrailles de leurs victimes. Il existe cependant une société secrète qui lutte contre ces abominations, des guerrières mi-Yoma mi-Humaines, vêtues de lourdes armures de plaques et armées d'imposantes épées à deux mains dont on leur a donné le nom : les Claymores.

Ces "sorcières aux yeux d'argent" parcourent ainsi le monde au gré de leurs missions, serviles exécutrices inspirant autant la peur que le respect. Claire est l'une d'elle, et elle sera rapidement amenée à faire la rencontre de Raki, un jeune orphelin avec qui elle a beaucoup plus de points communs qu'il n'y paraît...

• Avis perso, on en veut encore !
  

Il faut se rendre à l'évidence, dans l'écrasante majorité des manga, les femmes sont cantonnées à des seconds rôles rarement valorisants. Et bien il faut croire que Claymore inverse la donne ! Ici la plupart des personnages principaux sont des femmes, avec leurs forces et leurs faiblesses, leurs buts et leurs idéaux. On s'attache rapidement à elles, et (l'histoire étant plutôt destinée à un public mature) on se surprend à regretter la disparition de certaines d'entre elles à mesure des épisodes.

Même s'il s'agit d'une série courte, bouclée en 26 épisodes, l'histoire n'est pas en reste question rebondissements et l'intrigue est poussée jusqu'au bout pour un final explosif tant en action qu'en émotions. Claymore est pour moi un animé incontournable que l'on se doit d'avoir dans sa DVDthèque ;)

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Depuis quelques années, le cinéma Thaïlandais affirme son identité sur la scène internationale, et bouscule les règles établies, vous pensiez que la dernière production hollywoodienne vous en avait mis plein la vue ? Préparez vous à revoir votre jugement ;)

- Born to Fight -

Titre original : Kerd ma lui 
Date de sortie : 5 août 2004
Réalisé par : Panna Rittikrai
Origine : Thaïlande
Durée : 1h36
Genre : Thriller / action
Interdit aux moins de 12 ans (France)

• Synopsis :

"Vous battre.. ou mourir ?"

Image du film - Les cascades sont un des points forts de Born to Fight

Lorsque le jeune officier de police Deaw arrête l'un des plus grands barons de la drogue d'Asie du Sud-Est son esprit est brouillé par la peine d'avoir perdu dans l'opération un collègue qu'il respectait. Il décide alors de changer d'air et accompagne sa sœur et quelques sportifs dans une tournée caritative visant à aider les habitants des villages au nord de la Thaïlande. Appréciant le calme de la campagne, il peut enfin goûter à un repos bien mérité, mais pour combien de temps ?

• Casting :

Chupong Changprung est un acteur thaï né le 23 mars 1981 dans la province de Kalasin (Thaïlande).

Biographie : Aussi connu sous le nom occidentalisé de "Dan Chupong", Changprung est un acteur de films d'arts martiaux thaï. Il fait ses débuts au cinéma dans l'équipe de cascadeurs du chorégraphe Panna Rittikrai, et apparait ainsi pour la première fois sur grand écran en 2003 dans le film Ong-Bak : Muay Thai Warrior, où il joue le rôle de l'un du quatrième garde du corps. L'année suivante il est en tête d'affiche de Born to fight, film dont il est l'acteur principal. Il prend ensuite des cours de théâtre pour préparer son rôle dans Fire Warrior, sorti en 2006. Son dernier film en date est l'œuvre historico-fantastique de  Nonzee Nimibutr, La reine de Langkasuka, sortie en 2008.

Kessarin Ektawatkul est une actrice thaï née le 8 janvier 1981 en Thaïlande.

Biographie : Même si elle est actrice, Kessarin Ektawatkul est avant tout une sportive accomplie qui remporta quatre années de suite la médaille d'Or de Taekwondo aux championnats de Thaïlande, de 1993 à 1997. Elle remporta également la médaille d'or universitaire de Taekwondo en 1998. Ce n'est qu'avec Born to fight en 2004 qu'elle fait ses débuts sur le grand écran. Sa prestation ne passe pas inaperçue, et Kessarin Ektawatkul pose alors comme mannequin pour plusieurs magazines en vogue. En 2006, le réalisateur Poj Amrnon fait appel à elle pour incarner le personnage de Poy-sian dans le film Espionnes de choc (Dangerous Flowers), où une fois de plus ses talents d'actrice et de sportive sont sollicités.

Somluck Kamsing est un acteur thaï né le 16 janvier 1973 à Khon Kaen (Thaïlande).

Outre sa carrière d'acteur, Somluck Kamsing est un boxeur Thaï ayant plusieurs victoires à son actif. Il participa trois fois aux jeux Olympiques d'été, et fut en 1996 le premier thaï à remporter une médaille d'or aux jeux Olympiques. Ses premiers pas au cinéma se font dans Born to fight, et se continuent dans Fearless où il joue aux côtés de Jet Li, dans des scènes malheureusement coupées dans la version internationale. Artiste touche-à-tout, il ne s'arrête pas en si bon chemin et fait ses débuts dans la chanson en 2006. Il participe ainsi au festival musical de Pattaya et sort son premier album solo peu après.

Autres acteurs : Noppul Gomarachun, Santisuk Promsiri, Piyapong Pue-on, Somluck Kamsing, Amornthep Waewsang...

• A propos du film..

Born to Fight est en fait la deuxième édition d'un même film, le premier avait déjà été tourné par Panna Rittikrai vingt ans plus tôt avec des moyens plus que réduits. C'est donc pour parvenir au résultat qu'il espérait dans le passé que cette nouvelle version fut tournée. Dès le premier opus, l'idée du réalisateur était d'effectuer les cascades les plus réalistes possibles, les scènes furent ainsi réalisées sans effets spéciaux numériques. En contre partie, tout fut réglé avec une extrême méticulosité : plus la scène était dangereuse, plus la préparation des acteurs était longue et précise. C'est sans doute cette volonté de réalisme qui imposa un casting si original : tous les acteurs et actrices de Born to fight sont des champions Thaï dans leur spécialité : boxe, rugby, taekwondo, gymnastique, motocross et l'inavitable Muay Thaï (dérivé de la boxe Thaï). Quoi qu'il en soit, tout semble s'être passé pour le mieux, car on ne dénombra "que" deux blessés pendant le tournage du film !

Image du film - Très peu d'effets numériques dans les cascades !

• Avis perso, un spectacle époustouflant !
  

Plus qu'un film d'action, Born to fight est un spectacle aux chorégraphies extra-ordinaires. Mêmes les personnes n'appréciant pas forcément le genre resteront bouche bée devant les prouesses des acteurs, prouvant que l'ère du numérique ne surpasse pas encore tout à fait le travail de vrais professionnels. Les critiques de la presse occidentale furent difficiles à l'égard de cet œuvre qui se détache clairement de ses standards, et la simplicité du scénario fut plus d'une fois mise en avant. Mais si l'on regarde plus loin que les acrobaties, on note un message fort : celui de ne jamais baisser les bras, celui de mettre en avant ses qualités et celles des autres. Des valeurs qui se perdent peut-être, et qu'il est toujours bon d'apprécier, même si ce n'est que l'espace d'un film. Car c'est aussi quelque chose que l'on ne trouve que rarement dans les autres films, cette "absence de héros incarné par une seule personne", dans Born to fight, le héros n'est pas le policier Deaw, c'est le village, et en regardant plus loin, c'est les Thaï.. ceux qui se battent.

Image du film - Le bras armé de la justice ?

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Après avoir parlé de son populaire cousin qu'est le Ramen, laissez moi vous présenter le phở :)

- Phở -

Prononciation : "fa-eu" (/fəː/)
Nationalité : Vietnamienne
Date d'invention : sans doute autour de 1900
Origine : Vietnam du Nord
Type de plat : Entrée/plat principal/goûter/déjeuner...

• Le Phở, ça vient d'où ?

Du Vietnam dont il est le plat national, à n'en pas douter.. mais ses origines ne sont pas séculaires et remontent aux alentours de 1900. Originaire du Nord du Vietnam, ce n'est qu'au milieu du XXème siècle (après la défaite des Français) que le phở devint populaire dans le reste du pays. Le gouvernement communiste du Nord ouvrit alors de nombreuses cantines gouvernementales où ce plat était servi. C'est ainsi que les gens fuyant du Nord vers le Sud firent découvrir cette soupe (délicieuse) à leurs concitoyens, qui y prirent vite gout. Saigon devient alors la "capitale du phở" où celui-ci est rapidement plus populaire qu'à Hanoi.

Photographie - Intérieur d'un restaurant à phở à Saigon

Il existe plusieurs théories expliquant comment le phở est apparu. La plus courante d'entre elles voudrait que les méthodes culinaires françaises (bouillon et consommé en particulier) aient influencé les coutumes vietnamiennes pour donner naissance au phở que nous connaissons. Avant l'arrivée des français, les bœufs étaient des animaux destinés au dur labeur des champs et ils n'étaient que rarement mangés. Une fois les colons en place, il fallu que leurs serviteurs accommodent cette viande à leurs gouts.. Quant au nom "phở" il pourrait être une dérivation du terme bien français "pot-au-feu", les deux plats ayant d'ailleurs quelques similitudes.

• Quels types de phở peut on manger ?
  

La variété la plus commune au Vietnam est évidemment celle au bouillon de bœuf, appelé phở bò. Des restaurateurs exilés inventèrent de nouvelle recettes, ainsi en France ou aux USA on trouve facilement du phở gà, au poulet, et pour satisfaire un maximum de clientèle, certains vont jusqu'à servir des phở chay (littéralement  "phở boudiste végétarien"). Il est communément admis que le phở ne peut pas etre un bouillon à base de fruits de mer ou de poisson. Car malgré tous ces différents bouillons possible, le plat compte tout de même des bases communes à tous ses dérivés : des pâtes au riz, de la viande et des herbes.

Photographie - Phở gà (au poulet)

D'autre cultures, comme les Coréens, les Laotiens, ou les Thailandais s'approprièrent la recette du phở et l'adaptèrent à leurs goûts. Ainsi les Coréens y ajoutent une quantité impressionnante d'oignons et de sauces très épicées et pimentées, les Thailandais quant à eux y ajoutent leur traditionnel basilic.

• Faire son phở chez soi !
  

Le soleil se cache ? La pluie ou la neige pointent le bout de leur nez ? Alors rien ne vaut un bon phở ! Voilà encore une recette assez "générique", qu'il ne faut pas hésiter à modifier selon vos gouts, car il n'existe pas une recette unique pour ce plat ;)

Préparation : 30  mn    
Cuisson : 2 h (min.)    
Temps total : 2h30 mn (min.)
Ingrédients (pour 4 pers.) : 1 morceau de gingembre frais (3 à 5cm) / 200g de pâtes de riz / 1 kg de boeuf (de jarret ou poitrine) / 2l d'eau / 1 cuillère à café de nuoc mam / des herbes fraiches (menthe, coriandre, basilic thailandais, etc.) / 1 citron / 1 oignon / 3 grains d'anis étoilé / 1 demi baton de canelle / 5 clous de girofle

1. Coupez le gingembre et l'oignon en fines lamelles puis faites les légèrement griller à la poêlle. Réservez.
2. Faites bouillir l'eau et ajoutez-y la cuillère de nuoc mam, l'anis, la canelle et les clous de girofle.
3. Lorsque l'eau bout, ajoutez-y la viande ainsi que l'oignon et le gingembre.
4. Laissez cuire au moins 2 heures.
5. Peu avant de servir, faites cuire les pâtes dans de l'eau bouillante.
6. Une fois les pâtes cuites, vous pouvez les servir dans un bol dans lequel vous incorporerez le bouillon et des tranches de viande.
7. Servez et accompagnez chaque bol de quelques herbes et d'un quartier de citron.

Photographie - phở servi dans la rue à Hanoï

Une autre technique consiste à ajouter de la viande crue dans les bols avant de les servir, celle ci donnera encore un supplément de gout au bouillon et cuira dans celui-ci, certains restaurants ajoutent des tripes de porc, des boulettes de bœuf, d'avantage de légumes.. Suivez votre inspiration ;)

Bon ap' !

• Mon avis sur mon plat préféré ?
  

Rien de tel pour se remplir l'estomac ! Lorsque j'habitais à Paris, j'allais tous les week-end dans le 13ème qui y LE repaire de tout amateur de phở. Maintenant que je suis de retour en province, j'avoue que c'est plus dur de trouver des restaurants qui en servent.. mais une fois trouvé, alors vous êtes surs d'être dans un restaurant vietnamien de qualité, j'en veut pour preuve la population de ces restaurants généralement plus expatriée que française d'origine ;)

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--> Site (français) dédié à la cuisine Vietnamienne

Oublions un instant les séries d'animés à ralonge pour nous intéresser à Basilisk, courte série du studio Gonzo et énième reprise d'une des histoires les plus populaires du Japon, qui n'est pas sans rappeler l'œuvre d'un certain Shakespeare..

- Basilisk -

Titre original: Basilisk - Kōga ninpōchō
Dates de production: 2005
Studio : Studio Gonzo
Genres: Action, aventure & arts martiaux
Époque : Médiévale (autour du XVIIème siècle)
Auteur : Yamada Futaro
Durée : Episodes de 24 min.

• Basilisk.. presque un Roméo et Juliette ?
  

Nous sommes en plein Japon médiéval, aux alentours du XVIIème siècle, époque où les Ninja sont plus un poids qu'autre chose pour les Seigneurs féodaux. Or justement l'un de ces seigneurs doit faire face à un problème de taille : se choisir un successeur parmis ses deux fils. L'un de ses conseillers lui propose alors de rompre le traité de paix signé entre les deux clans Ninja de la région et d'organiser un tournois à mort entre leurs 20 meilleurs guerriers. Chacun des fils du seigneur se verra attribuer un clan Ninja, et le vainqueur sera bien évidemment celui dont les guerriers survivent.

Après tout, ces deux familles (Iga et Koga) n'attendaient qu'une occasion du genre pour assouvir leur haine mutuelle.. à deux exceptions près : car les deux descendants de ces familles sont épris l'un de l'autre, et n'ont pas encore officialisé leur union. S'engage alors une lutte d'intérêt, les deux jeunes amants réussiront ils par leurs sentiments à contrer les plans du conseiller ?
 

• Avis perso, c'est un régal !

Cet animé n'est pas à mettre dans les mains des plus jeunes je pense, il reste assez violent et un grand nombre de personnages principaux n'atteignent pas le 24ème et dernier épisode. Mais malgré leurs brefs passages, il est difficile de ne pas s'attacher à certains d'entre eux. L'histoire ne connait aucun temps mort, le graphisme est très soigné et le style de l'auteur est bien rendu dans l'animé. Ajoutons à cela des combats qui (même s'ils ne sont pas toujours très originaux) sont très variés et leurs chorégraphies sont simplement excellentes.

Une série courte donc, mais qui se rattrape largement par son intensité, et qu'on prend plaisir à revoir de temps en temps :)
 

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--> Site officiel 1 (japonais)
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Le Kung Fu est sans doute l'art martial le plus connu et le plus méconnu en Occident. Tant d'idées reçues entourent ces deux mots, qu'on en a oublié jusqu'à leur signification !

- Kung Fu -

Nom original : Gong Fu (Gong, maitrise et perfectionnement, et Fu , technique)
 Traduction : techniques de perfectionnement
Origines : chinoises
Date de création : aux alentours du VIème siècle

• Le Kung Fu n'existe pas, vive le Wushu Gong Fu !

Introduit en Occident dans les années 1970 pour désigner les films chinois d'arts martiaux, le terme « Kung Fu » sonnait mieux d'un point de vue phonétique et mnémotechnique à l'oreille de ce nouveau public. Les termes gong et fu traduits littéralement et séparément ont une toute autre signification que "arts martiaux", en effet gong désigne la « maîtrise » ou le « perfectionnement » et fu désigne les techniques en tant que contenu. On peut ainsi dire de quelqu'un qu'il possède le gong fu en gastronomie, en peinture, etc. Le terme plus juste pour qualifier les arts martiaux chinois est wushu. L'expression wushu gongfu désigne ainsi « la maîtrise de l'art martial ».

Photographie - Des adolescents suivant un cours de wushu au temple de Shaolin.

Cette méconnaissance s'explique historiquement, en effet : alors que Japonais et Coréens du sud ont rapidement cherché à diffuser leurs arts en occident, les Chinois ont gardé une certaine animosité de la période coloniale et refusaient généralement d'enseigner à l'ennemi.Par la suite, la Révolution culturelle de Mao Zedong a pris les arts de combat traditionnels pour cible. Beaucoup de grands maîtres sont partis à l'étranger, et le wushu chinois a pris une orientation beaucoup plus sportive, thérapeutique et stéréotypée.

• Arts internes, externes, énergétiques.. ou tous ensemble ?

Hors de Chine, il est de coutume de classer les innombrables art martiaux chinois au moins en deux grandes catégories : les arts externes et les arts internes. Dans la première, il s'agirait des disciplines plus portées sur le développement physique, issues de Shaolin, et donc principalement influencées par le Bouddhisme. Dans la seconde, on mélange souvent pèle mêle les arts portés sur le développement du souffle et de l'énergie interne (Qi), dont l'origine viendrait du Mont Wudang, haut lieu du Taoïsme, qui aurait son influence sur eux.

Photographie - Mer de brume au pied du mont Wudang

Cette vision des arts martiaux chinois est à la fois très réductrice et erronée, en particulier au niveau du vocabulaire adopté. Le terme Gong Fu ne désigne pas à l'origine une catégorie d'arts de self défense mais signifie «la maîtrise» dans un domaine. Quand au Taiji Quan, il ne représente pas un, mais toute une famille de boxes issues d'une origine commune. Et dans les faits, cette mise en opposition est également une erreur. Car aujourd'hui, chaque art chinois aborde plus ou moins, avec des proportions différentes, les deux «opposés», qui sont d'ailleurs complémentaires, et présentés par les plus grandes maîtres chinois comme les deux premières étapes vers la maîtrise en combat et dans la vie. Le travail externe, le plus physique, ne serait que la base de la pratique. Moins subtile, elle serait parfaite pour l'initiation des jeunes, et le développement d'un corps fort et flexible. Le travail interne, tout en sensation, serait seulement l'étape suivante, celle qui permet de vaincre un ennemi physiquement supérieur.Et ensuite ? Il y aurait ce que les maîtres appellent le «sans forme», un état où les deux premiers principes sont assimilés, et où l'artiste martial ne s'enferme plus dans le moindre style afin de pouvoir tous les maîtriser.

• Quelle école pour faire du Wushu Gong Fu ?
  

Il existe de nombreuses variantes d'un même wushu, et certains lieux célèbres comme Shaolin ont vu naitre un grand nombre d'arts martiaux différents. Ainsi parler d'une boxe de Shaolin se révèle particulièrement vague et sans intérêt. Rien que sur le plan historique, ce sont un grand nombre de styles qui sont nés dans le célèbre temple, dont les plus célèbres sont le Wing Chun, la Boxe de la Mante Religieuse ou encore la Boxe de l'homme ivre et les formes animales (Tigre, Singe, Grue, etc.). Avec le temps, elles se sont diffusées dans toute la Chine et confrontées à des styles autochtones souvent créés dans le secret des cercles familiaux ou claniques (dont les sociétés secrètes). Le résultat n'a été autre que de créer encore plus de styles. Ainsi, les arts martiaux chinois ont quelque chose d'infini, de sans limite..

Photographie - Une des postures du wushu de la Mante Religieuse

Dans l'immensité du territoire chinois, il semble aujourd'hui possible de trouver dans chaque ville ou région un art martial typique, soit totalement original, soit une ré-interprétation d'une discipline plus célèbre.

• Avis perso, un art martial plus qu'un sport de combat.
  

Après avoir fait de la savate (boxe française) dans ma jeunesse, j'ai longtemps cherché un art martial pouvant me convenir. Ayant (un peu) pris de l'âge, je me suis tourné vers un "art martial", et non plus un "sport de combat" et ai choisi le wushu Vu Ba de Shaolin, qui développe à la fois les techniques externes et les techniques internes, dans le respect de la tradition. Mais vu la multitude d'arts martiaux chinois, je pense sincèrement qu'il y en a pour tous les gouts ;)

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--> Fédération de wushu (Française)
--> Fédération de wushu et sanda (Française)

Après avoir parlé de Naruto, le sujet presque inévitable c'est Bleach.. voilà une autre série où ça crie, où ça a des grosses épées.. de bons moments en perspective ;)

- Bleach -

Titre original: Bleach
Dates de production: 2004-2008
Studio : Studio Pierrot
Genres: Action, aventure & arts martiaux
Epoque : Contemporaine
Auteur : Kubo Tite
Durée : Episodes de 25 min.

• Bleach, parce que se battre, c'est cool.

Outre son amour pour le combat, Ichigo -le héros- a la particularité de pouvoir toucher et voir les morts. Mais ce détail ne trouble pas spécialement sa vie de tous les jours. Ce qui viendra changer le cours des choses, c'est la visite d'une Shinigami (être spirituel issu des mythes japonais, pouvant être traduit par Dieu de la Mort) en pleine nuit, à la poursuite d'un monstre aussi ridicule que redoutable.. et ce n'est pas peu dire.

Encore une série "à rallonge" pour le bonheur des fans, malgré des filers qui ont tendance à se multiplier à mesure que la série prend de l'âge. Malheureusement, ces derniers ne sont pas tous d'une qualité égale et ont tendance à ralentir le rythme soutenu des dizaines de premiers épisodes.

• Avis perso, saleté de filers !

Ce qui commence comme un manga bateau part rapidement en vrille au bout d'une quinzaine d'épisodes.. L'intrigue est bien menée, les rebondissements sont rebondissants et les personnages aussi divers que charismatiques.. Par contre, à mesure que la série avance, les filers se font de plus en plus nombreux (une fois de plus) et évidemment ralentissent la progression de l'intrigue principale. Je passerais sur leur qualité graphique généralement lamentable :\
Mais on s'accroche, on regarde patiemment en attendant d'en savoir plus.
Ok, faut avouer, j'aime cette série !

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Vous ne connaissez pas le cinéma Coréen ? C'est une question que je pose souvent à mes nouvelles connaissances, et lorsque la réponse est négative, alors je leur propose de regarder Old Boy... effet garanti !

- Old Boy -

Titre original : Old Boy  
Date de sortie : 21 novembre 20030
Réalisé par : Park Chan-wook
Origine : Corée du Sud
Durée : 1h59
Genre : Thriller / drame
Interdit aux moins de 16 ans (France)

• Synopsis :

« Ris, tout le monde rira avec toi. Pleure, tu seras le seul à pleurer »

Image du film - Oh-Dae-Su

Alors qu'il s'apprêtait à fêter l'anniversaire de sa fille unique, Oh-Dae-su est arrêté par la police pour ivresse sur la voie publique. Il est cependant relâché peu après, grâce à l'intervention de son ami d'enfance, Joo-hwan. Cependant, il ne retrouvera pas sa femme ce soir là car il se fait enlever sur le chemin du retour. Le voilà désormai séquestré dans un endroit inconnu, par des gens dont il ignore tout, et surtout pour une raison qui lui échappe totalement.. Il va ainsi passer 15 années de sa vie, jusqu'au jour où il pourra enfin revoir la lumière du jour, et chercher des réponses.

• Casting : 

Choi Min-sik est un acteur sud-coréen né le 22 janvier 1962 à Séoul (Corée du Sud).

Biographie : Il commença par le théâtre, avant son premier rôle sur grand écran en 1992 dans le film Our twisted hero. Il faudra attendre Shiri en 1999 pour qu'il remporte ses premiers prix pour sa prestation de "meilleur acteur", alors qu'il n'avait même pas le rôle principal dans ce film qui fut d'ailleurs le premier "block buster" coréen. Il enchaine ensuite théâtre et cinéma jusqu'en 2003, souvent salué par la critique. Et puis c'est la consécration avec le film Old Boy du triptyque dédié à la vengeance, de Park Chan-wook. Dernièrement, et afin de protester contre la réduction des quotas, Choi Min-sik a renvoyé au gouvernement l'Ordre du Mérite Culturel qu'il a reçu pour son rôle dans Old Boy. Il refuse désormais tous les scénarios qui lui parviennent et compte ne plus jouer dans aucun film si les quotas ne sont pas rétablis.

Hye-jeong Kang est une actrice sud-coréenne née le 4 janvier 1982 en Corée du Sud.

Biographie : Diplômée l'Institut d'Arts de Séoul, Hye-jeong fait ses premières apparitions en public en tant que mannequin pour divers magazines. En 2002, elle reçoit le prix de la "Meilleure actrice" du Festival International de Bucheon, pour sa prestation dans le film Nabi. L'année c'est suivante c'est après avoir vu Old Boy que le jury du Festival du Dragon Bleu lui décerne le prix du "Meilleur second rôle féminin". Elle signe en août 2008 un contrat avec un producteur Holywoodien pour jouer dans Wedding Palace, film mettant en scène un jeune couple, lui américain et elle coréenne, avec toutes les difficultés que cela peut engendrer dans la vie de tous les jours.. A suivre donc.

Yoo Ji-tae est un acteur sud-coréen né le 13 avril 1976 à Séoul (Corée du Sud).

Biographie : D'abord diplôme du GSAM à l'université de Chung-Ang, la carrière de cet acteur débute avec le film By June en 1998. Il se débrouille ensuite pour apparaitre dans de nombreux films, en parallèle de quoi il débute une carrière de manequin, ce qui multiplie encore ses passages à la TV et contribue à sa célébrité. Les années 2001-2003 sont plutôt calmes pour lui, jusqu'à la sortie d'Old Boy, où son interprêtation du maniaque obsedé par la violence laisse peu de gens indifférents. On l'a aussi vu à l'affiche d'un autre film primé à Cannes en 2004, La femme est l'avenir de l'homme, ainsi que dans le film Antartic Journal tourné en Nouvelle-Zélande.

Autres acteurs : Kim Byeong-Ok, Ji Dae-Hang, Oh Dal-Su, Lee Seung-ji, Yoon Jin-Seo...

• A propos du film..

Old Boy est l'adaptation du manga éponyme publié en 1997 et écrit par Tsuchiya Garon. Dong-Joo Kim, le producteur exécutif de Old Boy a acheté au Japon les droits d'adaptation du manga pour moins de 11 000€. Il aura fallu convaincre Park Chan-wook que l'histoire correspondait à ce qu'il cherchait pour son tryptique dédié à la vengeance, dont Old Boy est le deuxième "épisode". En effet, à la base le réalisateur confie ne pas être un réel amateur des mangas japonais. Il s'en sort pourtant avec brio, car l'année de sa sortie son film surclasse en Corée du Sud les grosses productions comme Kill Bill vol.1 ou Matrix : Revolution ! Le succès du film est tel que les américains prévoient rapidement d'en faire un remake.. projet finalement avorté d'ailleurs (et c'est tant mieux !). Pour l'anecdote, et sans vouloir faire de spoiler, sachez que la "scène du poulpe" n'a pas été truquée, et que 4 poulpes servirent aux différentes prises de vue ;)

Photographie - Assiette de poulpe vivant, plat coréen populaire

• Avis perso, dur de rester de marbre.

Old Boy nous emmène dans une aventure d'une rare puissance émotionnelle et d'un romantisme définitivement transgressif. Sombre et hypnotisante, l'histoire capte l'attention du spectateur pour ne la relâcher qu'au moment du générique final, laissant place à des questions où la morale s'oublie. Autant dire que je conseille plus que vivement cette œuvre cinématographique qui n'a pas volé ses nombreux prix décernés dans des festivals du monde entier : le montage est nerveux, la bande son frénétique et les images réellement touchantes. 

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• Bande annonce :

Le jour où vous irez au Japon pour un stage de Ninjutsu (ou plus simplement que vous regarderez un épisode de Naruto), vous serez inévitablement confronté à ces gros bols de soupe qu'on appelle "ramen", voici l'occasion d'en apprendre plus à leur sujet !

- Ramen -

Prononciation : "lâ-men" (/ɾaːmeɴ/)
Nationalité : Japonaise
Date d'invention : sans doute autour de 1910
Origine : Probablement chinoise
Type de plat : Entrée/plat principal/goûter/déjeuner...

• Le Ramen, ça vient d'où ?

Des japanimés me direz vous, eh bien non ! L'origine de ce plat populaire au Japon est vraisemblablement chinoise. Pour l'anecdote, la première boutique de ramen semble avoir été à Asakusa, un quartier populaire et animé de Tokyo en 1910. Sa spécialité : "des nouilles à la chinoise" s'inspirait directement des soupes vendues par les vendeurs ambulants chinois dans le quartier chinois de Yokohama.
La recette du ramen venait de naitre, "améliorant" la recette "trop chinoise" pour satisfaire le palais des Japonais : bouillon de poulet, de porc (là où les bouillons chinois pouvaient être au bœuf ou au canard) et de légumes assaisonné à la sauce soja (plutôt que le nuoc mam vietnamien) , nouilles chinoises faites à la main, et en guise de garniture, des rondelles de porc rôti, des bâtonnets de pousses de bambou fermentées (traditionnellement japonais) et de l'émince de poireau.

Photographie - l'intérieur d'un bol de Shôyu Ramen

On pourrait pousser les recherches encore plus loin et imaginer que les Ramens ne sont que les lointains descendants du traditionnel phở vietnamien.. mais c'est un peu au delà de mes compétences actuelles ;)

• Shôyu, miso, shio.. faîtes votre choix !
  

Le Ramen est un peu aux Japonais ce que les pâtes sont aux Italiens, la bière aux Belges, ou le couscous aux Marocains, autant vous dire qu'il existe un très grand nombre de recettes, de quoi convenir à tout le monde ! Je vais tout de même vous présenter les variétés les plus répandues, sans doute celles que vous trouvez près de chez vous !
Si chaque région, chaque ville, chaque restaurant, chaque cuisinier (...) y va de sa touche personnelle, on compte tout de même trois grands types de ramens, différenciés par leur système d'assaisonnement : Le shôyu ramen (sauce de soja, d'où sa couleur sombre), miso ramen (pâte de soja fermenté) ou shio ramen (sel). Le bouillon connait un peu moins de diversité, et se limite à deux choix : poulet ou porc, qui sont plus dans les habitudes culinaires japonaises que le bœuf, le canard ou le poisson comme pour les soupes chinoises et vietnamiennes.

Dessin - Naruto chez Ichiraku, son fournisseur quotidien de ramen

• Comment cuisiner, et manger un ramen ?

N'oublions pas que malgré le buzz autour des ramens, il s'agit avant tout d'un plat rapide, et par définition facile à préparer. Voici une recette de base, à laquelle je vous conseille vivement d'ajouter votre touche personnelle, pour garder l'esprit du plat ;)

Préparation : 40  mn    
Cuisson : 60 mn    
Temps total : 1h40 mn        
Ingrédients (pour 4 pers.) : 300g de pâtes japonaises / 400g d'échine de porc / 4 oeufs durs / 2 poireaux / 2 carottes

1. Coupez les légumes en fines lamelles
2. Coupez la viande en tranches de 2cm sur 3cm (0,5cm-1cm d'épaisseur)
3. Faîtes bouillir de l'eau et ajoutez-y votre assaisonnement (sauce de soja, pâte de soja, ou sel)
4. Vous pouvez incorporer des os de porc pour donner plus de goût au bouillon.
5. Pendant ce temps, faites revenir rapidement les légumes à la poêle puis intégrez les au bouillon.
6. Intégrez ensuite la viande au bouillon.
7. Finissez par faire cuire les pâtes dans le bouillon.
8. Servez dans les bols et agrémentez des œufs durs coupés en quartiers ou en rondelles.

Photographie - Devanture d'un restaurant à ramen au Japon

Voilà, plus qu'à servir ! Par contre, pour le manger dans les règles de l'art, il vous faudra faire du bruit (sans exagérer) en aspirant vos pâtes. Cette "technique" s'appelle le tsuru-tsuru, et m'a été expliquée par un touriste japonais lorsque j'étais manger mon premier ramen avec un ami. Le tsuru-tsuru a deux buts, le premier est d'exalter le gout et de réduire la chaleur des pâtes, et le deuxième est de montrer à son hôte que l'on se régale. Certains disent aussi que cela s'explique par l'origine étrangère de ce plat, et que faire du bruit est une preuve de la différence de culture d'origine.. en effet, les Japonais ne font pas de tels bruits en mangeant leurs sushis ;)

Itadakimasu !

• Mon avis, c'est sympa mais ca vaut pas le phở de maman !

Ayant grandi avec une cuisine mixant gastronomie française et vietnamienne, les ramens que j'ai mangés jusqu'alors ne m'ont pas surpris et même s'ils m'ont plu, ils m'ont toujours laissé un gout de "copie de phở". Mais je n'en ai jamais mangé qu'en France, et j'espère bien avoir l'occasion d'en manger un jour dans un vrai restaurant japonais, au Japon !

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• Liens externes

--> Ambassade du Japon
--> Site (Belge) dédié à la cuisine Japonaise

Après avoir parlé de Naruto, il semble logique de s'intéresser de plus près au ninjutsu.. jusqu'où se mêlent les légendes et la réalité ?

- Le Ninjutsu -

Nom original : ninjutsu (nin, furtivité, persévérance, patience, endurance et jutsu, technique)
Pratiquants : ninja (homme) kunoichi (femme)
Traduction : techniques de furtivité
Origines : diverses, mais principalement japonaises
Date de création : aux alentours du VIème siècle

• Ninjutsu, un peu d'histoire.

Ce n'est qu'au VIème siècle que l'utilisation d'espions-guerriers par le prince Shokotu donne naissance au qualificatif "Shinobi" (discret, furtif) pour désigner ces individus.Mais c'est réellement à partir de l'ère Chiryaku (XIème siècle) que le Ninjutsu prend toute son ampleur.

Il convient cependant de bien préciser que le Ninjutsu n'est pas un standard auquel tout le monde pouvait faire référence, car chaque clan (ou famille) avait développé son propre enseignement et ses propres techniques en fonction d'influences propres et variées.

Les montagnes devinrent à cette époque des refuges pour de nombreux combattants traditionnels, ayant fuit les champs de bataille suite à une défaite, une blessure ou la mort de leur maitre. Des moines, opposés à l'autorité de l'empereur qui tentait  alors d'imposer des conceptions religieuses "officielles" y trouvèrent également refuge et devinrent des moines combattants. Un grand nombre d'émigrés d'autre pays Asiatiques (Coréens, Chinois..) ainsi que des nomades, des saltimbanques et divers artistes s'y réfugièrent aussi, apportant leurs connaissances martiales si particulières.

Photographie - Montagnes au Japon

On comprend donc qu'avec des influences et des origines aussi diverses les techniques de ces guerriers n'avaient rien de conventionnelles, et il est certain que d'un point de vue stratégique, les Ninja ont fait tout leur possible pour exacerber le côté mystérieux de leurs pratiques dans le seul but d'inspirer la crainte et par-là même s'assurer une certaine tranquillité.

L'attitude du pouvoir à leur égard était plutôt versatile, louant leurs services en période de guerre, ou cherchant à les exterminer en temps de paix. Voilà pourquoi de nombreuses théories laissent à penser que les familles Ninja auraient eu tout intérêt à ce que les grands seigneurs se fassent la guerre, ce qui leur assurait un moyen de subsistance, et l'assurance de ne pas être inquiétés.

Quoiqu'il en soit devant la prolifération de ces familles qui avaient complètement investies entre autre les régions d'Iga et de Koga, mais aussi Nagano, Tochigi, et devant le danger potentiel que représentait ce contre pouvoir, le général Oda Nobunaga tenta d'exterminer les clans Ninja d'Iga au XVIème siècle.

Illustration traditionnelle - Général Oda Nobunaga

Après un premier échec, c'est finalement à dix contre un et à grand renfort d'armes à feu, que le général Nobunaga finit par vaincre. Au cours de ces affrontements qui durèrent plusieurs jours, de nombreux Ninja périrent et avec eux leur école, puisqu'il était très souvent coutume à l'époque de transmettre son savoir oralement afin d'éviter le vol des écrits.

Néanmoins certains parvinrent à s'enfuir, et purent ainsi continuer à enseigner et transmettre leur savoir. Il faudra attendre le XVIIIème siiècle pour que les Ninja d'Iga connaissent leur période de gloire lorsque Ieyasu Tokugawa devint Shôgun et demanda à Henzo Hattori chef Ninja d'Iga d'organiser sa sécurité, Ils purent ainsi continuer à se développer.

Par la suite dans un Japon pacifié, les services des Ninja devinrent logiquement de moins en moins utilisés. Finalement, c'est l'empereur Meiji, qui en supprimant le Shôgunat et le régime féodal, et en introduisant au Japon le modèle Occidental, précipitera définitivement le retour à l'anonymat des Ninja devenus inutiles, sinon dangereux dans un Japon en paix.

Photographie - Toshitsugu Takamatsu

C'est aussi à cette époque que naquit Toshitsugu Takamatsu, petit fils de Toda Sensei descendant direct des Ninja d'Iga qui lui transmit ses connaissances, Takamatsu étudia également avec Mizuta Sensei et Ishitani Sensei et devint Soke d'un grand nombre d'écoles anciennes.Lorsqu'il meurt en 1972, Masaaki Hatsumi son élève qui avait hérité du titre de Soke de 9 écoles traditionnelles anciennes crée le Bujinkan en hommage à son maître disparu.

• Ninjutsu, où et comment pratiquer de nos jours ?

France, États-Unis, Australie et bien évidemment Japon.. nombreux sont les pays où des Maîtres prétendent enseigner le Ninjutsu. Je dis "prétendre" car peu d'entre eux s'accordent sur ce qu'est exactement le Ninjutsu aujourd'hui, d'où la difficulté à créer une fédération nationale de Ninjutsu (même si elle existe), en comparaison à des arts martiaux plus populaires tels que le Judo ou l'Aïkido.

On peut ainsi différencier deux grandes "branches" en France : le Ninpô Taijutsu, et le Ninjutsu dit "traditionnel". Alors que ce dernier s'inspire des 9 écoles qui formaient le Ninjutsu à l'époque féodale japonaise, le Ninpô Taijutsu n'en a conservé que quelques unes, estimant que les autres ne sont plus d'actualité de nos jours.

• Avis perso, le Ninjutsu c'est bien.. mais je préfère le KungFu.

Pour ma part, après avoir testé quelques dojos en France (en région parisienne), je n'ai pas pu trouver de club me convenant.. De mon point de vu personnel, ces dojos manquaient de sérieux. Mais je ne saurais que vous encourager à trouver le plus proche de chez vous, et d'aller essayer !
Tous les dojos proposent 1 ou 2 séances d'essai, ce serait dommage de vous en priver ;)

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• Liens externes

--> Fédération française de Ninjutsu
--> Bujinkan Bûdo Taijutsu France

Pour mon premier article, je vais parler de l'animé qui m'a réconcilié avec les mangas, après de longues années d'abstinence, suite à ma rupture avec Dragon Ball Z et autres japanimés dont nous abreuvait le regretté "Club Dorothée" ;)

- Naruto -

Titre original: Naruto
Dates de production: 2002-2006
Studio : Studio Pierrot
Genres: Action, aventure & arts martiaux
Epoque : Contemporaine
Auteur : Kishimoto Masashi
Durée : Episodes de 23 min.

• Naruto, quand l'obstination prévaut sur le talent.

Quelques années après l'attaque d'un gigantesque démon, Konoha, village caché du Pays du Feu, se reconstruit. Ici tout le monde aspire à devenir ninja, et parmi les habitants de cette cité on trouve l'orphelin Naruto, dont le but diffère légèrement. Il ne veut pas simplement devenir fort, mais devenir le plus grand. A ce moment, il ignore encore que son corps sert de prison au démon qui ravagea la ville.. Le fameux Kyuubi.

L'histoire se déroule sur plus d'une centaine d'épisodes où le message reste le même "peu importe le talent dont on dispose à sa naissance, une seule chose importe : la volonté de persévérer dans son entrainement". Naruto n'est pas le seul personnage charismatique de la série, et avec le temps on retrouve avec plaisir un grand nombre de ses compatriotes, chacun ayant ses forces et ses faiblesses.

• Avis perso, c'est bon mais pas autant qu'on aurait espéré.

Sans être d'une originalité transcendante, Naruto reste un animé très plaisant à regarder.. au moins pendant quelques dizaines d'épisodes. Par la suite, l'animé ayant rattrapé le manga, les auteurs nous gratifièrent de longs filers (épisodes créés uniquement pour l'animé, sans rapport avec le manga) totalement dénués d'intérêt et d'une qualité graphique médiocre.
Je le conseille tout de même aux amateurs de séries où ça cogne, où ça rigole, et où des fois on peut avoir la larme à l'œil :')

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• Liens externes

--> Site officiel (japonais)
--> Site officiel (USA)